jeudi 12 novembre 2009

Vigie à Genève, octobre 2009



La constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pose les principes suivant :

“Le développement sain de l’enfant est d’une importance fondamentale ...”

“Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d’une importance capitale pour l’amélioration de la santé des populations ...”


Au chapître premier, Article 1 - BUT de l’OMS, il est écrit :

Le but de l’Organisation Mondiale de la Santé est d’amener tous les peuples

au niveau de santé le plus élevé possible”.

Le collectif "Independent WHO" agit ...*

* Les vigies d’Hippocrate à Genève

* L’appel des professionnels de la santé

* Les actions auprès des intances internationales et nationales

* La collaboration avec les victimes de la radioactivité

* La diffusion de l’information par ce site et nos documentations



Avec Lamamo, devant l'OMS, en vigie, le vendredi 30 Octobre 2009


Revue "Sortir du nucléaire" n° 37 déc-janvier 2008 (p. 29)

Pour une indépendance de l'Organisation mondiale de la santé face au lobby nucléaire

Des professionnels de la santé réclament que les Etats membres de l’Organisation mondiale de la Santé amendent l'accord datant de 1959 qui lie celle-ci au lobby nucléaire.

Retrouver confiance en l'Organisation mondiale de la santé: pour les vingt-et-un signataires de l'“Appel des professionnels de la santé pour l'indépendance de l'OMS”, l'objectif est bien plus ambitieux que son énoncé ne le laisse entendre. Ces personnalités du monde médical de onze pays souhaitent que l'accord qui lie l'OMS à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) soit révisé lors de l'assemblée mondiale de la santé de 2008. A l'initiative du collectif Pour l'indépendance de l'OMS, l'appel a été adressé hier aux ministres de la Santé des Etats membres de l'Organisation ainsi qu'à sa directrice, Margaret Chan.
C'est la première fois qu'autant de personnalités se regroupent pour demander des comptes à l'OMS, déjà critiquée à maintes reprises pour ses liens immoraux avec le lobby de l'atome. En cause: un accord datant de 1959 qui empêche l’OMS d’agir librement en faveur des populations contaminées par la radioactivité, puisque ce document prévoit notamment que l’OMS ne peut s’exprimer sur le nucléaire et ses conséquences sans l’aval de l’AIEA. Pour les signataires de l'appel, cette “soumission à l'AIEA” est notamment à l'origine d'une forme de “négationnisme” dans l'étude des conséquences sanitaires del'explosion de Tchernobyl.
Pour se faire entendre des gouvernements, le collectif Pour l'indépendance de l'OMS compte sur ses quelques relais politiques. En Suisse, les conseillères nationales socialistes Maria Roth-Bernasconi et Marina Carobbio ainsi que la future conseillère aux Etats socialiste Liliane Maury Pasquier, respectivement infirmière, médecin et sage-femme, figurent notamment sur la liste des signataires de l'appel. l'appel, cette “soumission à l'AIEA” est notamment à l'origine d'une forme de “négationnisme” dans l'étude des conséquences sanitaires del'explosion de Tchernobyl.
Pour se faire entendre des gouvernements, le collectif Pour l'indépendance de l'OMS compte sur ses quelques relais politiques. En Suisse, les conseillères nationales socialistes Maria Roth-Bernasconi et Marina Carobbio ainsi que la future conseillère aux Etats socialiste Liliane Maury Pasquier, respectivement infirmière, médecin et sage-femme, figurent notamment sur la liste des signataires de l'appel.
“Dans quelque pays que ce soit, nous savons que le ministre ne bougera pas si le corps médical ne bouge pas”, explique Michel Fernex, professeur émérite de la faculté de médecine de Bâle et fer de lance des partisans de l'indépendance de l'OMS. A l'étranger, l'épidémiologiste américaine Rosalie Bertell a également signé l'appel, tout comme Youri Bandajevsky, célèbre médecin bélarus emprisonné pour avoir mené une recherche médicale sur les conséquences de Tchernobyl.
Le collectif Pour l'indépendance de l'OMS n'en est pas à son coup d'essai dans ses tentatives de briser l'omerta qui pèse sur ce dossier. Le 26 avril, date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, elle mettait en place un piquet de protestation devant le siège de l'OMS, à Genève. Depuis, près de cent vingt bénévoles, principalement suisses et français, se sont relayés jour après jour pour assurer une présence continue devant les bâtiments.
“L'ancien directeur de l'OMS, le docteur Mahler, m'a dit un jour que si nous voulions que l'accord de 1959 soit révisé, nous devrions nous battre quotidiennement”, raconte Michel Fernex. “Nous n'avons fait que suivre son conseil. Et nous savons que cette présence permanente affecte profondément le personnel de l'OMS, qui souhaite également son indépendance.”


Courrier de Genève, 01/12/2007



Sous les chênes en ors, au carrefour des Morillons, les chauffeurs de bus nous saluent…

Le mandalaine avance…


Il porte le n° 333…



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